Le pétrole rebondit dans un marché calme
Vers 17H10 GMT (18H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 54,93 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 47 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagnait 36 cents à 52,85 dollars.
"Si l'on prend en compte tous les produits, les Etats-Unis ont enregistré leur plus forte baisse des réserves de l'année", a noté Olivier Jakob, de Petromatrix, qui prend en compte les stocks d'essence, de produits distillés et d'autres dérivés du pétrole pour arriver à une baisse des réserves de 11,9 millions de barils.
"Ces rapports avaient une importance cruciale, mais désormais et pour les six prochains mois, les investisseurs se concentreront sur les données sur la production des pays membres et non-membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) qui se sont engagés à réduire leurs extractions", a estimé Hussein Sayed, analyste chez FXTM.
Dans ce contexte et alors que les volumes d'échange sont par ailleurs réduits à l'approche des fêtes de fin d'années, le prix du pétrole était renforcé par la baisse du dollar, qui recule après avoir atteint des sommets en début de semaine.
La vigueur de la monnaie américaine, qui sert de référence aux prix de l'or noir, pénalise les investisseurs qui utilisent d'autres devises pour acheter des barils.
(c) AFP