Le pétrole termine en légère hausse à New York, marché calme
Le prix du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, a gagné 11 cents à 52,23 dollars sur le contrat pour livraison en janvier au New York Mercantile Exchange (Nymex), dont c'est le dernier jour de cotation.
A Londres, le cours du baril de Brent de la mer du Nord a avancé de 43 cents à 55,35 dollars sur le contrat pour livraison en février à l'Intercontinental Exchange (ICE).
L'approche de la fin de l'année, comme l'expiration de l'actuel contrat de référence de WTI, ont poussé les investisseurs à procéder à quelques ajustements techniques.
Plus généralement, "le renforcement du dollar devrait faire baisser un peu les cours mais la confiance progresse sur le fait que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) va finalement presque respecter ses quotas, au moins en janvier", a expliqué James Williams.
Plusieurs analystes à New York ont fait état d'indications données en sens par les pays producteurs à leurs clients, la réduction de la production devant débuter en janvier.
- Production libyenne
De son côté, le dollar continuait de progresser mardi, certes à un rythme moins rapide, face un panier de six devises matérialisé par le dollar index.
Le billet vert qui évolue à des niveaux les plus hauts en 14 ans, pèse sur les cours car il rend mécaniquement le brut, libellé dans cette monnaie, plus onéreux pour les opérateurs utilisant d'autres devises.
"Je pense qu'il y assez de munitions des deux côtés pour maintenir les prix plus ou moins stables", a jugé John Kilduff de Again Capital.
Dans ce contexte, les doutes sur la capacité de la Libye à relancer massivement et rapidement ses exportations continuaient d'apporter un peu de soutien aux cours.
"La reprise de la production dans l'ouest de la Libye, qui était attendue, semble désormais incertaine. La semaine dernière, les forces gouvernementales et les rebelles qui contrôlent la région semblaient avoir atteint un accord, mais selon certaines sources de presse, cet accord serait tombé à l'eau", ce qui devrait limiter la production du pays, ont commenté les analystes de JBC Energy.
Sur le plan américain les investisseurs s'interrogeaient sur les conséquences que la vague de froid avait pu avoir sur la demande mais aussi sur l'offre.
"Les discussions sur un éventuel déclin des stocks américains de brut la semaine dernière apportent du soutien supplémentaire", aux prix a indiqué Tim Evans de Citi dans une note.
Les chiffres officiels du ministère américain de l'Energie (DoE) seront publiés comme chaque semaine mercredi mais avant cela les investisseurs prendront connaissance des estimations de la fédération privée American Petroleum Institute (API) mardi après la clôture des marchés américains.
(c) AFP