Le pétrole poursuit sa hausse malgré la force du dollar
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 55,22 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 30 cents par rapport à la clôture de lundi.
--Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de janvier, dont c'est le dernier jour de cotation, gagnait 9 cents à 52,21 dollars.
---"Le rééquilibrage des marchés, qui apparaissait plus lointain en raison d'une croissance moins forte que prévue de la demande, pourra avoir lieu dès le deuxième semestre 2017 grâce à l'accord de l'OPEP, et les prix du baril devraient évoluer entre 50 et 60 dollars en 2017", ont estimé les analystes de Société Générale.
"Le dollar se renforce à nouveau, ce qui limite la hausse des cours de l'or noir", ont cependant argué les analystes de Inenco.
"La monnaie américaine tire sa force de la réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed), dont il est ressorti que l'institution pourrait relever à trois reprises ses taux directeurs en 2017", ont-ils rappelé.
Un tel rythme de hausse des taux, jugé nécessaire par la Fed pour empêcher l'économie américaine de surchauffer, donnerait de la valeur au dollar et pénaliserait les investisseurs utilisant d'autres devises pour acheter des barils, qui sont libellés en dollars.
Par ailleurs, les marchés gardaient un oeil sur les données hebdomadaires des réserves de pétrole des Etats-Unis, que le ministère américain de l'Energie publiera mercredi.
Comme chaque semaine, l'institut professionnel American Petroleum Institute (API) publiera ses propres données après la clôture des marchés européens ce mardi.
(c) AFP