Le pétrole se stabilise, entre dollar et accord sur la production
Vers 17H15 GMT (18H15 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 55 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 21 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de janvier gagnait 14 cents à 52,04 dollars.
"Les prix du pétrole se sont stabilisés en début de séance quand il s'est avéré que la hausse attendue de la production en Libye ne s'était pas produite, mais cet enthousiasme a été limité par la force inexorable du dollar", a commenté Michael Hewson, de CMC Markets.
Alors que les pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) ont annoncé qu'ils abaisseraient leurs extractions de brut à partir de janvier 2017 pour permettre au marché de se rééquilibrer, les observateurs sont attentifs à la production de la Libye comme du Nigeria, deux pays qui ont été exemptés d'un gel de leurs extractions.
En revanche, la hausse du dollar, accentuée la semaine dernière par les prévisions d'une augmentation plus soutenue que prévue du taux directeur de la Réserve fédérale américaine, ampute le pouvoir d'achat des investisseurs utilisant d'autres devises que le billet vert.
"A plus long terme, les attentes d'une hausse des prix s'accentuent, car l'accord trouvé par l'OPEP et auxquels d'autres pays producteurs se sont joints va rentrer en action à partir du mois de janvier", a rappelé Michael Hewson.
(c) AFP