Le pétrole remonte, l'accord de limitation de la production toujours en question
Vers 11H35 GMT (12H35 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 55,41 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 20 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de janvier gagnait 19 cents à 52,09 dollars.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a annoncé fin novembre que ses membres réduiraient leur production quotidienne de 1,2 million de barils, une décision à laquelle plusieurs autres pays producteurs se sont joints après une réunion début décembre.
"A première vue, les conséquences d'un retour à la gestion active du marché pour l'OPEP sont évidentes. Avec moins de pétrole sur les marchés, les prix remonteront, et le rééquilibrage du marché sera accéléré", a noté David Hufton, de PVM Reports.
Mais l'analyste rappelle que la Libye et le Nigeria ont tous deux été exempté d'un gel de leur production, ce qui devrait limiter l'effet du gel.
"Nous nous attendons à ce que la production de l'OPEP soit au dessus de son objectif, mais que les signaux envoyés que la production est tout de même limitée soient appréciés des marchés", ont pour leur part jugé les analystes de Morgan Stanley.
(c) AFP