Le pétrole finit en hausse, à l'aide de bons signes sur l'Opep
Le prix du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, a gagné un dollar à 51,90 dollars sur le contrat pour livraison en janvier au New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le cours du baril de Brent de la mer du Nord a avancé de 1,19 dollar à 55,21 dollars sur le contrat pour livraison en février à l'Intercontinental Exchange (ICE).
Le cartel a relancé le marché de façon majeure en annonçant coup sur coup deux accords de baisse de l'offre, l'un en son sein fin novembre et l'autre avec d'autres pays comme la Russie le week-end dernier.
Pour l'heure, les cours profitent "du fait que des membres de l'OPEP réduisent la disponibilité de leur pétrole", a rapporté M. Lipow.
Il soulignait que plusieurs acteurs du cartel avaient informé leurs clients qu'ils recevraient moins de pétrole à partir de janvier, le marché ayant notamment retenu la veille la décision du Koweit de réduire la quantité d'or noir réservé aux pays occidentaux.
- Le dollar souffle
Après un accès de pessimisme en milieu de semaine, "la confiance revient sur les baisses de production", a écrit Tim Evans, de Citi, mettant lui l'accent sur des signes laissant penser que l'offre libyenne va moins s'accroître que prévu.
Comme le Nigeria, frappé par des sabotages, la Libye fait partie de l'OPEP mais est exemptée d'abaisser sa production puisqu'elle subit l'impact d'une guerre civile.
Hors de l'OPEP, M. Evans citait comme autre bon signe des propos du ministre russe de l'Energie, Alexandre Novak, selon lequel toutes les compagnies du pays ont accepté de réduire leur offre.
"Même s'il faudra bien que le marché assiste à des preuves d'une réduction concrète de l'offre, ces propos (...) suffisent à soutenir le sentiment du marché pour le moment", a reconnu M. Evans.
"S'il faut évoquer quelque chose aujourd'hui, c'est le dollar qui s'affaiblit un peu et permet au marché du pétrole de reprendre son souffle", a préféré évoquer Carl Larry, de Frost & Sullivan.
"A part cela (...) tout le monde se croise les bras en attendant janvier", beaucoup d'investisseurs ayant déjà clos leur bilan annuel, a conclu M. Larry.
(c) AFP