Le pétrole recule, plombé par la hausse du dollar
Vers 17H05 GMT (18H05 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 53,71 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 19 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de janvier reculait de 37 cents à 50,67 dollars.
La vigueur du dollar est venue s'ajouter aux fondamentaux du marché. Alors que la Réserve fédérale américaine (Fed) envisage de relever ses taux à trois reprises en 2017 pour profiter de la santé de l'économie des Etats-Unis, les investisseurs se sont rués sur le billet vert qui devrait être renforcé par ces mesures.
Or, la hausse de la monnaie américaine défavorise les acheteurs de pétrole, libellé en dollars, qui utilisent d'autres devises, et qui perdent donc du pouvoir d'achat.
Par ailleurs, l'accord de l'OPEP est toujours scruté par les marchés.
"Une grande partie des doutes vient du fait que la plupart des acteurs ne s'attendaient pas à ce que l'OPEP trouve un accord aussi solide, et encore moins que l'Organisation ne convainque d'autres pays", ont estimé les analystes de Energy Aspects.
Alors que la production sera limitée à partir de 2017 selon les termes de l'accord, les pays engagés ne semblent pas tous s'apprêter à fermer les valves.
(c) AFP