Le pétrole remonte dans un marché hésitant
Vers 11H15 GMT (12H15 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 54,41 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 51 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de janvier gagnait 29 cents à 51,33 dollars.
Mardi, les marchés ont scruté les données sur les réserves américaines, qui n'ont pas apporté d'éclairement concret sur l'état de l'offre et de la demande.
"Les chiffres du Département américain de l'Energie (DoE) n'ont pas confirmé la hausse des réserves de brut dont l'institut professionnel American Petroleum Institute (API) avait fait état la veille, mais avec une hausse de la production aux Etats-Unis, les prix sont restés en retrait", a commenté Olivier Jakob, de Petromatrix.
"Cela montre clairement que la production américaine a passé un cap. Depuis son plus bas en septembre, les extractions quotidiennes ont d'ores et déjà augmenté de 200.000 barils, et la production hebdomadaire est à son plus haut niveau depuis mai", ont signalé les analystes de Commerzbank.
Les puits américains, qui dépendent du pétrole de schiste et sont donc plus coûteux à exploiter, profitent de la hausse des prix pour forer à un rythme beaucoup plus soutenu, ce qui remet en question l'efficacité de l'accord de l'OPEP.
(c) AFP