Le pétrole se stabilise après avoir bondi la veille
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 55,72 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 3 cents par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de janvier gagnait 4 cents à 52,87 dollars.
L'accord trouvé à Vienne ce week-end engage des pays qui ne font pas partie de l'OPEP mais qui soutiendront la décision du cartel de limiter sa production pour permettre aux marchés de se rééquilibrer.
Alors que le marché du pétrole souffre d'une offre trop abondante depuis plusieurs années, la mesure de l'OPEP pourrait permettre un rééquilibrage dès 2017, a estimé l'Agence internationale de l'Energie dans un rapport publié mardi matin.
"Le rapport souligne également que la hausse de la demande jouera un rôle dans le rééquilibrage, particulièrement si les producteurs parviennent à se tenir à l'accord. Le temps nous le dira mais, pour l'instant, les prix du pétrole n'ont pas tenu longtemps au plus haut atteint lundi, proche de 57 dollars le baril, ce qui prouve qu'une nouvelle hausse sera dure à obtenir", a jugé Michael Hewson, de CMC Markets.
Par ailleurs, les marchés se méfient d'un retour de la production des pays non tenus par l'accord, en particulier des extractions de pétrole de schiste aux Etats-Unis, qui avaient réduit leur débit car elles ont besoin d'un prix du baril plus élevé pour être rentable.
(c) AFP