Le pétrole en hausse avec l'accord des pays producteurs
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 56,02 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,69 dollar par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de janvier gagnait 1,64 dollar à 53,14 dollars.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), qui avait annoncé que ses membres limiteraient leur production de 1,2 million de barils par jour, a convaincu ce week-end d'autres pays producteurs de se joindre à l'accord, ce qui a permis aux cours de s'envoler.
"Il y avait plusieurs aspects plus positifs que prévu. La Russie fera partie du comité de surveillance, ce qui renforce les chances que l'accord soit respecté, et le Kazakhstan, qui avait annoncé une hausse de sa production en 2017, a finalement accepté une baisse", ont commenté les analystes de Morgan Stanley, qui estiment cependant que le scepticisme resterait de mise.
Les marchés peinent en effet à faire totalement confiance au cartel, dont les accords n'ont pas toujours été respectés par le passé. Pour faire face à cette prudence, l'Arabie Saoudite, premier exportateur mondial et poids lourd de l'Organisation, a à nouveau affirmé son soutien à l'accord.
"Le ministre saoudien de l'Energie, Khalid al Falih, a affirmé que son pays limiterait sa production au delà du seuil annoncé par l'OPEP. Cependant, les doutes restent présents, car les exportations irakiennes de brut devraient encore augmenter, selon des informations de presse", ont résumé les analystes de PVM.
(c) AFP