Le pétrole décolle, de nouveaux producteurs se joignent à l'accord de l'Opep
Vers 11H10 GMT (12H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 56,54 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 2,21 dollars par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de janvier gagnait 2,25 dollars à 53,75 dollars.
Alors que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) avait annoncé que ses membres réduiraient leur production de 1,2 million de barils par jour, le cartel est parvenu samedi à convaincre certains autres producteurs de se joindre à cet effort de réduction des extractions, à hauteur de 558.000 barils par jour.
"Il semble que les producteurs membres et non-membres de l'OPEP sont prêts à travailler ensemble pour empêcher les prix du pétrole de tomber sous un certain niveau", a noté Naeem Aslam, analyste chez Think Markets.
Les producteurs acceptent de contribuer à l'accord pour permettre aux marchés de se rééquilibrer, alors que la surabondance de l'offre pèse sur les cours.
La Russie sera le plus important de ces contributeurs. Elle avait déjà annoncé, il y a une semaine, qu'elle abaisserait sa production quotidienne de 300.000 barils. Les autres pays devant participer à l'effort seront le Mexique, le Kazakhstan, la Malaisie, Oman, l'Azerbaïdjan, Bahreïn, la Guinée équatoriale, le Soudan du Sud, le Soudan et Bruneï.
Par ailleurs, alors que les marchés craignent que certains pays ne respectent pas l'accord, le premier exportateur mondial, l'Arabie Saoudite, s'est montré déterminé.
(c) AFP