Le pétrole, dominé par la production hors Opep, ouvre en hausse à New York
Vers 14H15 GMT, le prix du baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, prenait 46 cents à 50,23 dollars sur le contrat pour livraison en janvier au New York Mercantile Exchange (Nymex).
Après être parvenue à décider d'une réduction de sa propre production le 30 novembre l'OPEP s'attelle désormais à convaincre ses alliés de s'engager à leur tour à diminuer leur production de 600.000 barils lors d'une réunion qui devrait se tenir samedi à Vienne.
La Russie, qui figure dans le trio de tête des producteurs mondiaux et ne fait pas partie de l'OPEP, a indiqué être prête à supporter la moitié de l'effort demandé par le cartel pétrolier, soit une réduction de 300.000 barils, mais pompe actuellement à des niveaux records.
Le pétrole se reprenait après avoir nettement reculé mercredi et terminé sous le seuil symbolique des 50 dollars à New York, souffrant alors de doutes sur les chances de parvenir à accord et de la publication de chiffres hebdomadaires sur les stocks de pétrole américains mitigés du département de l'Energie (DoE).
Les réserves de brut ont certes légèrement plus baissé que prévu aux Etats-Unis lors de la semaine achevée le 2 décembre mais les stocks au terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, sud des Etats-Unis) ont fortement augmenté pour la deuxième semaine consécutive.
La hausse massive à Cushing nous rappelle (...) que cette référence devient un peu dépassée. Cependant, comme il n'y a pas grand chose d'autre en ce moment, il faut bien suivre les règles, a indiqué Carl Larry de Frost et Sullivan dans une note pour expliquer la pression à la baisse qu'ont exercé ces chiffres.
Les stocks d'essence et de produits distillés (fioul de chauffage etc.) ont augmenté plus que ce à quoi s'attendaient les analystes.
De leurs côté les analystes de Commerzbank mettaient en avant dans une note une hausse des importations chinoises en novembre pour expliquer en partie le regain des cours du brut jeudi.
(c) AFP