Le pétrole remonte mais la production hors Opep inquiète toujours
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 53 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 61 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de janvier gagnait 50 cents 50,27 dollars.
"L'optimisme qui a entouré l'annonce de l'accord s'est légèrement érodé, car l'OPEP a dit à la presse que les pays qui ne sont pas membres du cartel, et dont est attendu une limitation de la production de 600.000 barils par jour, pourraient utiliser la baisse naturelle de leurs extractions pour atteindre cet objectif", soulignait Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.
Les membres de l'OPEP et leurs partenaires se réuniront à Vienne samedi pour s'accorder sur les modalités de cette limitation de la production.
"Ce seront les détails de l'accord qui compteront", prévenait Bjarne Schieldrop.
Mais selon Olivier Jakob, analyste de Petromatrix, les cours du WTI ont été poussés mardi sous le seuil symbolique des 50 dollars le baril par la publication des réserves hebdomadaires de pétrole des Etats-Unis par le Département américain de l'Energie (DoE).
Pour la semaine achevée le 2 décembre, les réserves commerciales de brut ont reculé de 2,4 millions de barils, mais les réserves d'essence et de produits distillés se sont envolées.
(c) AFP