USA: baisse légèrement plus marquée que prévu des stocks de brut
Lors de la semaine achevée le 2 décembre, les réserves commerciales de brut ont reculé de 2,4 millions de barils à 485,8 millions de barils, alors que les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablaient, de façon médiane, sur une baisse de 1,5 million.
Les chiffres du DoE correspondent aux estimations publiées la veille par la fédération privée American Petroleum Institute (API).
Le DoE a en revanche fait état d'une hausse de 3,4 millions de barils des réserves d'essence, alors que les analystes interrogés par Bloomberg s'attendaient à une progression de 1,6 million.
Elles affichent une hausse de 5,5% par rapport à la même époque de l'an dernier et restent bien au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne de cette période.
Quant aux stocks de produits distillés (gazole, fioul de chauffage, kérosène), ils ont avancé de 2,5 millions de barils, tandis que les analystes compilés par Bloomberg tablaient sur une hausse légèrement moins importante, de 2 millions.
Ils montent de 4,9% par rapport à la même époque de l'an dernier et sont au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne à cette époque.
- Bond à Cushing
La production américaine a baissé de 2.000 barils par jour (b/j) à 8,697 millions de barils par jour (mbj).
Les réserves de brut du terminal de Cushing (Oklahoma, Sud) très surveillées car elles servent de base à la cotation à New York, ont monté de 3,8 millions de barils à 65,3 millions de barils.
Toutes catégories confondues, les stocks américains pétroliers ont augmenté de 1,4 millions de barils.
Les raffineries américaines ont augmenté la cadence, fonctionnant à 90,4% de leurs capacités contre 89,8% la semaine précédente.
Du côté de la demande, sur les quatre les Etats-Unis ont en moyenne consommé 19,6 mbj de produits pétroliers, soit une baisse de 1,0% par rapport à la même époque de l'an dernier.
La demande d'essence a reculé de 1,2% mais celle de produits distillés a progressé de 5,7% pendant la même période, dans les deux cas sur un an.
(c) AFP