Les compagnies pétrolières russes soutiennent une baisse de production
Toutes les compagnies ont soutenu nos propositions pour limiter le niveau de production, a indiqué un représentant du ministère de l'Energie, cité par les agences russes à l'issue d'une réunion entre le ministre Alexandre Novak et les industriels du secteur.
Tout le monde soutient le ministère, a abondé le patron du groupe Novatek, Leonid Mikhelson, cité par l'agence Interfax.
La rencontre entre M. Novak et les industriels intervient alors que le ministre doit participer samedi à Vienne à une réunion entre l'OPEP et les pays non membres du cartel. Elle n'a cependant pas répondu à toutes les interrogations du marché concernant la manière dont Moscou compte appliquer la baisse de production de 300.000 barils par jour promise pour le premier semestre, alors que la plupart des producteurs russes sont privés.
Il n'y a eu aucune recommandation. Aucune décision n'a été prise, a indiqué le directeur général du groupe Loukoïl, Vaguit Alekperov.
Lundi, M. Alekperov avait prévenu qu'une baisse de production ne pourrait pas intervenir avant le deuxième trimestre, car il n'y a pas de vanne pour arrêter la production. Selon lui, il faut pour cela réduire la production sur les forages les moins rentables.
Le patron de Transneft, Nikolaï Tokarev, avait lui jugé lundi une baisse possible à partir de mars car mettre des puits à l'arrêt en période de grand froid risque de les endommager.
Atténuant la portée de la réduction proposée, l'offre russe se trouve cet automne à des niveaux record pour la période post-soviétique, à 11,2 millions de barils par jour. Réduite de 300.000 barils par jour, elle restera supérieure à son niveau du printemps.
(c) AFP