Le pétrole baisse, lesté par le scepticisme grandissant sur l'accord de l'Opep
Vers 17H15 GMT (18H15 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 53,93 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,01 dollar par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de janvier perdait 1,03 dollar à 50,76 dollars.
Entre mercredi matin et lundi soir, le prix du baril de Brent a augmenté de près de 18% et celui du WTI de plus de 14%.
Mais certains analystes appelaient cependant à la prudence.
"Les sceptiques peuvent dire que l'OPEP va tricher, que la Libye et le Nigeria (qui ont été exemptés du gel) vont augmenter leur production, ce qui compensera l'essentiel de la baisse, tout comme la hausse des extractions aux États-Unis, rendue possible par les prix plus élevés", ont résumé les analystes de UniCredit.
"Moins d'une semaine après la décision de l'OPEP, l'Arabie saoudite et le Koweït brouillent un peu les pistes pour les analystes en reprenant leur activité dans la zone neutre" entre les deux pays, ont souligné les analystes de JBC Energy.
En outre, il semble que les pays africains membres du cartel ont augmenté leur production le mois dernier alors "il est de plus en plus difficile de voir comment l'OPEP va réussir à descendre au niveau cible de 32,5 millions de barils produits par jour étant donnée qu'elle est actuellement bien au-dessus", a prévenu Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.
L'Organisation a annoncé que ses partenaires soutiendraient l'accord en faisant reculer leur production de 600.000 barils par jour, dont 300.000 barils par jour pour la Russie.
(c) AFP