Le pétrole monte, mais la production des pays non-membres de l'Opep inquiète
Vers 17H15 GMT (18H15 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 54,92 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 46 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de janvier gagnait 26 cents à 51,94 dollars.
L'annonce que l'OPEP va limiter la production de ses membres dès janvier 2017 pour permettre aux marchés de se rééquilibrer a lancé mercredi dernier un rebond des cours qui se poursuivait encore lundi.
Pourtant, certains analystes soulignent les risques qui entourent la production des pays non-membres de l'OPEP, dont le cartel a exigé qu'ils réduisent leur production de 600.000 de barils par jour, contre une baisse de la production de l'OPEP de 1,2 million de barils.
"Si l'OPEP a annoncé que la Russie limiterait sa production de 300.000 barils, nous restons sceptiques", ont assuré les analystes de JBC Energy.
"Pour l'instant, ce que nous savons de certain, c'est que la production russe a atteint un nouveau sommet en novembre, avec une légère augmentation de 15.000 barils par jour en novembre par rapport à octobre, pour atteindre le niveau record de 11,22 millions de barils par jour", ont-ils rapporté.
Les analystes se demandent également quels pays hors OPEP, en dehors de la Russie, pourraient réduire leur production pour atteindre les 300.000 barils par jour restant selon les chiffres donnés par l'OPEP.
(c) AFP