Le pétrole poursuit sa hausse post-Opep
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 55,14 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 68 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagnait 54 cents à 52,22 dollars.
L'annonce de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), qui est parvenu mercredi à un accord pour limiter la production de ses membres de 1,2 million de barils par jour, enthousiasme toujours les marchés.
"A part si l'accord s'écroule complètement, nous ne voyons pas d'éléments qui pourraient retourner les prix à la baisse", estimaient les analystes de Morgan Stanley.
"La hausse des prix pourrait au contraire être accentuée par des commentaires des pays non membres du cartel (dont l'OPEP attend une baisse de la production de 600.000 barils par jour) ou par des preuves concrètes de la baisse de la production de l'OPEP en janvier", quand l'accord prendra effet, écrivaient les analystes.
Les pays producteurs non membres de l'OPEP qui pourraient se joindre à l'accord devraient se réunir vendredi 9 décembre à Doha, au Qatar.
Certains analystes doutaient cependant de la bonne volonté de l'OPEP.
Par ailleurs, la limitation de la production de l'OPEP et la hausse des prix qui en découle pourrait conduire les producteurs américains de pétrole de schiste à relancer leurs extractions, qui n'étaient plus rentables quand les cours étaient trop bas.
(c) AFP