Le pétrole grimpe, soutenu par l'Opep
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 54,28 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 2,44 dollars par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de janvier gagnait 2,25 dollars à 51,69 dollars.
Les cours de l'or noir profitaient du soulagement des marchés, alors que les membres de l'OPEP sont parvenus à s'accorder pour chiffrer les limitations qu'ils vont s'imposer, et ont affirmé que d'autres producteurs se joindraient à eux.
"C'est une nouvelle qui pousse à investir dans le pétrole, cela ne fait aucun doute", s'enthousiasmait Fawad Razaqzada, analyste chez Forex.com.
"Les marchés vont pouvoir se rééquilibrer plus vite que prévu, et même si la reprise de la production de pétrole de schiste par les Etats-Unis limitera la hausse des prix à terme, cela reste un bon signal à court et moyen terme", précisait-il.
L'industrie du pétrole de schiste américain, dont la production peut être lancée de façon plus rapide qu'un puits traditionnel, mais qui coûte plus cher à extraire, pourrait profiter de la remontée des prix.
D'autres analystes restaient cependant circonspects.
"Il est désormais temps pour le cartel d'agir, mais une chose doit être claire, le plafond fixé par l'OPEP ne garantit pas une baisse des niveaux de réserve l'année prochaine", prévenaient-ils.
(c) AFP