Le pétrole toujours en hausse après l'accord de l'Opep
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 52,51 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 67 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de janvier gagnait 55 cents à 49,99 dollars.
"L'OPEP a surpris les marchés mercredi en s'accordant sur une baisse de 1,2 million de barils par jour de sa production, ce qui équivaut à un plafond de 32,5 millions de barils par jour. Par conséquent, les cours de l'or noir ont gagné près de 10% en deux séances", résumaient les analystes de Commerzbank.
"La collaboration n'implique pas seulement les membres du cartel, mais également des pays qui n'en font pas partie comme la Russie, qui a promis de réduire sa production pour maintenir les prix à un niveau plus rémunérateur", précisait David Cheetham, analyste chez XTB.
Cependant, certains analystes soulignaient les risques qui pèsent encore sur l'accord, et qui entravent la hausse des cours.
"Le WTI gagne en valeur, mais il ne semble pas arriver à passer durablement le seuil des 50 dollars le baril. (...) La Libye et le Nigeria ne sont pas inclus dans la limitation, et ces pays pourraient faire grimper leur production si leurs situations politiques le permettent. De plus, savoir si les pays se tiennent à leurs engagements sera essentiel, et historiquement, l'OPEP n'a pas le meilleur palmarès en la matière", prévenait Neil Wilson, analyste de ETX Capital.
(c) AFP