Opep: toutes les options sont sur la table
Toutes les options sont sur la table et vont être discutées, a-t-il déclaré.
Nous travaillons vraiment dur et continuons à travailler donc ne passez pas de façon prématurée à des conclusions avant que nous nous rencontrions, a ajouté le ministre face à de nombreux journalistes.
Les ministres de l'OPEP sont convenus il y a deux mois à Alger, lors d'une réunion informelle, de ramener leur production entre 32,5 et 33 millions de barils par jour (mbj) et de parvenir à un accord avec d'autres grands producteurs, notamment le premier d'entre eux, la Russie, qui s'y est dit favorable sur le principe.
Nous voulons aider le marché à rebondir plus rapidement. Le marché, comme nous l'avons vu depuis le début, s'est corrigé à la hausse. Mais le rythme de cette correction a conduit beaucoup d'investissements à prendre du retard et nous avons besoin (de ces) investissements, a expliqué Suhail al-Mazroui.
S'alignant sur la position saoudienne, il a jugé que le marché allait se rééquilibrer de lui-même d'ici quelques mois et qu'un éventuel accord n'était souhaitable que pour accélérer ce processus.
Un accord est destiné à aider le marché à se reprendre plus vite (plutôt) qu'attendre six mois, a-t-il indiqué.
L'inquiétude majeure pour beaucoup d'entre nous en tant que producteurs responsables est le ralentissement qui se produit pour ces investissements, a-t-il répété.
Je pourrais dire que les barrières les plus importantes sont que certains ne participent pas (...), a-t-il ajouté, soulignant que toutes les décisions prises au sein du cartel devaient être unanimes.
(c) AFP