Le pétrole recule pour sa dernière séance avant la réunion de l'Opep
Vers 17H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 46,61 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,63 dollar par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cédait 1,64 dollar à 45,44 dollars.
Depuis, les prix avaient évolué au gré des déclarations de responsables du cartel, qui cherchaient tous à convaincre le marché que cet accord serait signé et respecté lors de la réunion officielle qui se tiendra mercredi à Vienne, mais dont un certain nombre tenaient à être exempté.
L'Iran, l'Irak et l'Arabie Saoudite semblent peiner à mettre de côté leurs différends, et cela inquiète les investisseurs, ce qui les encourage à vendre du pétrole, résumait Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
L'Iran estime que les années de sanctions internationales ayant entamé sa production, le pays ne devrait pas être tenu aux mêmes limitations que les autres.
A son arrivée à Vienne, le ministre iranien du Pétrole, Bijan Namdar Zanganeh, ne s'est pas prononcé sur la situation de son pays, préférant déclarer de manière générale que l'OPEP gardait en ligne de mire ce qui avait été décidé fin septembre.
Nous continuons à mettre en place le niveau de production que nous avons décidé en Algérie, a-t-il déclaré à un groupe de journalistes.
Le ministre russe de l'Energie, Alexandre Novak, a affirmé qu'il ne se rendrait pas à la réunion, où il avait été convié.
(c) AFP