L'Irak donne de l'élan au pétrole à deux jours du sommet de l'Opep
Le prix du baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, a gagné 1,02 dollar à 47,08 dollars sur le contrat pour livraison en janvier au New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le cours du baril de Brent de la mer du Nord a pris 1,00 dollar à 48,24 dollars sur le contrat pour livraison en janvier à l'Intercontinental Exchange (ICE).
En se disant optimiste lors de son arrivée à Vienne, le ministre irakien du Pétrole, Jabbar al-Louaïbi, a relancé les spéculations à deux jours du sommet semestriel de l'OPEP dans la capitale autrichienne, le cartel ayant promis fin septembre de mettre en oeuvre à cette occasion un accord de stabilisation de son offre.
Ces déclarations irakiennes représentent un gros risque en moins et c'est donc encourageant, a commenté James Williams, de WTRG Economics, estimant que l'Irak et l'Iran représentaient les freins les plus notables à un accord, ces deux pays ayant marqué leur souhait d'accroître considérablement leur production.
- Mise en garde saoudienne
Depuis l'annonce par l'OPEP de ce projet d'accord, voici deux mois, les cours n'ont cessé de fluctuer en fonction des rumeurs et déclarations sur le sujet, que ce soit des membres de l'OPEP ou de producteurs extérieurs, comme la Russie, que les investisseurs espèrent voir rejoindre ce pacte.
Il faut s'attendre à ce que le marché réagisse à tous les bruits de couloirs qui viendront de Vienne jusqu'à la réunion, a prévenu Neil Wilson, analyste de ETX Capital.
Jusqu'à mercredi, l'incertitude va régner et les cours vont monter ou descendre comme un yoyo, a prévenu James Williams, de WTRG Economics.
Il estimait que les cours se maintiendraient à leur niveau si l'OPEP décidait d'un gel, qu'ils bondiraient à plus de 50 dollars le baril si une baisse de production d'environ un million de barils par jour (bj) était décidée, mais qu'ils chuteraient sous les 40 dollars en cas d'absence totale d'accord.
L'espoir fait vivre en ce moment !, a conclu M. Kilduff. Cela reste à l'OPEP de faire ses preuves... Et vu les propos tenus par l'Arabie saoudite, on en est encore loin.
(c) AFP