Le pétrole monte à New York, tous les regards vers l'Opep
Vers 14H00 GMT, le prix du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, gagnait un dollar à 47,06 dollars sur le contrat pour livraison en janvier au New York Mercantile Exchange (Nymex).
"Jusqu'à mercredi, l'incertitude va régner et les cours vont monter ou descendre comme un yoyo", a prévenu James Williams, de WTRG Economics.
Pour le moment, le marché évolue au gré des déclarations des membres de l'OPEP et, après avoir pâti de propos jugés décourageants de l'Arabie saoudite lors du week-end, les cours semblaient profiter lundi du fait que le ministre irakien du Pétrole s'est dit "optimiste" sur un accord, selon différents médias.
"Si l'Irak a dit cela, c'est un gros risque en moins et c'est donc encourageant", a commenté M. Williams, estimant que l'Irak et l'Iran représentaient les freins les plus notables à un accord, ces deux pays ayant marqué leur souhait d'accroître considérablement leur production.
M. Williams estimait que les cours se maintiendraient à leur niveau si l'OPEP décidait d'un gel, qu'ils bondiraient à plus de 50 dollars le baril si une baisse de production d'environ un million de barils par jour (bj) était décidée, mais qu'ils chuteraient sous les 40 dollars en cas d'absence totale d'accord.
Un gel même pourrait apparaître comme une déception, puisque "l'OPEP produit actuellement 700.000 b/j de plus que nécessaire", comme l'ont écrit les experts de Commerzbank. "Le marché ne pourrait alors se rééquilibrer qu'à la fin 2017."
(c) AFP