Le pétrole stable, dernière ligne droite pour l'accord de l'Opep
Vers 11H05 GMT (12H05 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 47,24 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, au même niveau qu'à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance perdait 2 cents à 46,04 dollars.
Alors que les pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) tiendront leur réunion officielle mercredi, les espoirs sur l'accord annoncé fin septembre sur une limitation de la production ont été fortement entamés par l'Arabie Saoudite, premier exportateur mondial et plus important soutien de l'accord.
"Khalid Al-Falih (le ministre de l'Energie saoudien) a affirmé dimanche que les prix se stabiliseraient en 2017 même sans accord de l'OPEP, ce qui est selon nous un moyen évident de préparer les marchés à un éventuel échec des négociations", rapportait Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.
"Il pourrait toutefois s'agir d'un message envoyé à l'Iran et à l'Irak pour qu'ils se ressaisissent au risque de mettre en péril l'accord", reconnaissait l'analyste.
L'Iran et l'Irak, qui figurent parmi les plus grands producteurs du cartel, ont demandé à ne pas limiter leur production dans le cadre de l'accord.
Par ailleurs, les responsables de l'Organisation multipliaient les efforts pour convaincre la Russie de se joindre à l'accord.
Le ministre algérien de l'Energie Noureddine Boutarfa et son homologue vénézuélien Eulogio del Pinose sont attendus lundi à Moscou pour tenter de convaincre la Russie d'abaisser sa production de 600.000 barils par jour.
(c) AFP