Le pétrole ouvre en nette baisse à New York, à l'approche de l'Opep
Vers 14H15 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) concédait 71 cents à 47,25 dollars sur le contrat pour livraison en janvier au New York Mercantile Exchange (Nymex).
Au centre de toutes les interrogations, l'OPEP tiendra son sommet le 30 novembre au cours duquel doit être finalisé un difficile accord de réduction de la production dont la perspective domine les marchés depuis près de deux mois.
"Le marché (...) reste un peu sceptique sur le fait qu'ils puissent parvenir à un accord puisque l'Iran veut extraire autant de pétrole que possible", a expliqué Andy Lipow de Lipow Oil Associates.
L'Iran souhaite bénéficier de la levée des sanctions économiques internationales en janvier pour accroitre ses exportations et de nombreux experts jugent qu'en l'absence de la participation du troisième producteur du cartel, les autres pays et notamment l'Arabie saoudite, rival régional de Téhéran et principal promoteur de cet accord, n'accepteront pas de réduire la leur.
Autre point crucial, l'OPEP cherche à rallier d'autres pays producteurs non membres du cartel et notamment la Russie.
Selon le ministre russe de l'Energie, Alexandre Novak, l'OPEP leur a proposé de réduire leur production de 500.000 barils par jour.
"La Russie n'est pas intéressée par une réduction de sa production mais plutôt par un gel à son niveau record actuel", a toutefois estimé Andy Lipow.
"Même si le marché s'attend toujours à ce que l'OPEP face une annonce quelle qu'elle soit la semaine prochaine sur un accord, il y a beaucoup d'inquiétudes sur le fait qu'il ne le respectera pas", a estimé Andy Lipow
(c) AFP