Le pétrole recule dans un marché obnubilé par l'Opep
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 48,45 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 55 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance perdait 44 cents à 47,52 dollars.
"Les discussions sans fin entre les grands producteurs de pétrole, qui cherchent à collaborer pour limiter les dégâts de la surproduction mondiale, ont permis aux cours de remonter, mais des doutes persistent", prévenait Lukman Otunuga, analyste de FXTM.
Annoncé par le cartel de 14 pays fin septembre, cet accord vise à accélérer le rééquilibrage des marchés en limitant l'offre des membres de l'OPEP et de leurs partenaires alors que la demande connaît une croissance atone.
Mais si l'accord est soutenu par l'Arabie Saoudite, premier exportateur mondial et premier producteur de l'OPEP, et si l'Irak semble s'être plié aux demandes des autres membres, l'Iran s'oppose pour l'instant à faire de même, arguant que sa production nationale n'est pas à son niveau optimal car ses exportations n'ont repris qu'après la levée des sanctions internationales, en janvier.
"Le ton sur les marchés pour la fin de l'année pourrait être donné par la façon dont le cartel se sort de cette illustration du dilemme du prisonnier", où plusieurs acteurs doivent se faire confiance et accepter des sacrifices personnels pour un résultat commun positif, estimait Lukman Otunuga.
(c) AFP