USA: légère baisse inattendue des stocks de pétrole brut
Lors de la semaine achevée le 18 novembre, les réserves commerciales de brut ont reculé de 1,3 million de barils à 489 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg s'attendaient à une hausse d'un million.
Les chiffres officiels du DoE correspondent en revanche aux estimations publiées la veille au soir par la fédération privée American Petroleum Institute (API).
Selon les chiffres du DoE, les réserves d'essence ont avancé de 2,3 millions barils, les analystes compilés par Bloomberg tablant sur une hausse moins marquée, de 900.000 barils.
Elles affichent une hausse de 3,4% par rapport à la même époque de l'année précédente et restent bien supérieures à la limite supérieure de la fourchette moyenne à cette période.
- La production repart
Quant aux stocks de produits distillés (gazole, fioul de chauffage, kérosène), ils ont monté de 300.000 barils, alors que les experts interrogés par Bloomberg comptaient sur un déclin d'un million.
Ils s'inscrivent en hausse de 5,6% par rapport à la même époque de 2015 et restent, eux aussi, bien au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne à cette période.
La production américaine est repartie à la hausse en prenant 9.000 barils par jour (b/j) à 8,690 millions de barils par jour (mbj).
Les réserves de brut du terminal de Cushing (Oklahoma, Sud), très surveillées car elles servent de base à la cotation du pétrole à New York, ont reculé de 100.000 barils à 59,1 millions.
Toutes catégories confondues, les stocks américains pétroliers ont légèrement reculé, de 100.000 barils.
Les raffineries américaines ont nettement accéléré la cadence, fonctionnant à 90,8% de leurs capacités contre 89,2% la semaine précédente.
Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les Etats-Unis ont consommé en moyenne 19,9 mbj de produits pétroliers, soit une hausse de 1,6% par rapport à la même époque de l'an dernier.
La demande d'essence a avancé de 0,3% et celle de produits distillés de 1,9%, dans les deux cas sur un an.
(c) AFP