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Le pétrole hésite au gré des rumeurs sur l'Opep

prix du petrole NYC/Cours de clôtureNYC/Cours de clôture: Les cours du pétrole ont légèrement baissé mardi à New York mais monté à Londres, ballotés au gré des informations sur l'avancée des négociations entre membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sur une réduction de leur production.
Le prix du baril de "light sweet crude" (WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine de brut, a perdu 21 cents à 48,03 dollars sur le contrat pour livraison en janvier au New York Mercantile Exchange (Nymex).

A Londres, le cours du baril de Brent de la mer du Nord a en revanche légère progressé de 22 cents à 49,12 dollars sur le contrat pour livraison au même mois à l'Intercontinental Exchange (ICE).

"Le moulin à rumeurs sur l'OPEP augmente en cadence", a résumé Matt Smith de Clipperdata dans une note.

L'attention des investisseurs était en effet entièrement tournée vers le cartel pétrolier au moment où son Comité se réunissait pour tenter d'abolir les différends concernant la répartition des quotas pays par pays, avant un sommet le 30 novembre devant entériner une limitation de la production.

En milieu d'échanges européens, les cours pétroliers ont d'abord bondi dans la perspective de progrès notables.

"Le délégué nigérian à Vienne a indiqué que les choses se passaient bien lors d'une rencontre préliminaire et qu'il s'attendait à ce que des détails sur le système de quotas soient communiqués plus tard dans la journée", a expliqué Bob Yawger, de Mizuho Securities USA.

La répartition des quotas est le point crucial des négociations, plusieurs pays ayant fait part de leurs réticences à diminuer leur propre production.

Mais quelques heures après cette annonce, les investisseurs ont commencé à s'impatienter et les cours à reculer car, comme l'expliquait Bob Yawger, "on n'a toujours pas de détails".

Peu après, le chef de la diplomatie irakienne a revendiqué le droit pour son pays d'augmenter sa production de pétrole, invoquant les efforts déployés par Bagdad pour reprendre Mossoul, ce qui a accentué la baisse des cours.

L'Irak semble, comme l'Iran, peu enclin à réduire sa production, mettant en péril le délicat équilibre trouvé lors du sommet d'Alger fin septembre pour tenter de rééquilibrer un marché souffrant d'un excès de l'offre qui plombe les cours depuis deux ans.

Le pétrole a finalement réussi à limiter ses pertes grâce à des informations de presse indiquant que "l'OPEP serait proche de finaliser un accord", a rapporté Tim Evans dans une note.

Cette multiplication d'informations contradictoires n'a cependant pas anéanti les espoirs de voir les membres de l'OPEP réussir à se mettre d'accord la semaine prochaine.

Si "les incertitudes refont surface (...) on constate toujours de l'optimisme sur un accord d'une quelconque réduction de la production", a indiqué Gene Mc Gillian de Tradition Energy.

Même si l'on devait se diriger vers un accord, de nombreux analystes s'interrogent désormais sur son efficacité qui dépendra du niveau des quotas mais aussi de potentiels mécanismes d'application.

Au delà de l'OPEP, les investisseurs prendront connaissance mercredi des chiffres hebdomadaires sur les stocks de pétrole aux Etats-Unis du Département de l'Energie (DoE) et avant cela les estimations de la fédération privée American Petroleum Institut (API) mardi soir.

(c) AFP

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