Pétrole: l'Irak revendique de pouvoir augmenter sa production en pleine offensive à Mossoul
Il faut que la communauté internationale comprenne que dans cette situation, nous devons augmenter la production, a-t-il déclaré lors d'un déplacement à Budapest.
La baisse des prix a provoqué un énorme trou dans le budget irakien, juste au moment où nous devons augmenter nos dépenses militaires en raison de la lutte contre (l'organisation) Etat islamique, a souligné le ministre.
L'Irak, deuxième producteur de pétrole de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), a vu sa production augmenter régulièrement depuis l'été, pour atteindre 4,56 millions de barils par jour en moyenne en octobre.
Ces déclaration interviennent alors que l'OPEP ambitionne de trouver un accord pour limiter sa production afin de soutenir les cours, lors de sa prochaine réunion ministérielle prévue le 30 novembre à Vienne.
Comme l'Irak, l'Iran, la Libye et le Nigeria ont manifesté ces derniers mois des réticences à brider leur production, à la différence notamment de l'Arabie saoudite, le poids lourd du cartel.
Les cours du pétrole étaient cependant en hausse depuis le début de la semaine, les marchés reprenant confiance dans la capacité de l'OPEP à trouver un accord, après qu'il a proposé à l'Iran de simplement geler sa production au lieu de la réduire.
Lors d'une réunion technique préparatoire à Vienne mardi, le délégué nigérian, Ibrahim Waya a dit croire à l'imminence d'un compromis. Il est certain que tout le monde est à bord, a-t-il déclaré, selon des propos relayés par l'agence Bloomberg. Tout le monde sait que l'enjeu est important, a-t-il ajouté.
Premier producteur mondial, la Russie, un pays non-OPEP, s'est également dite désireuse de contribuer à un rééquilibrage du marché.
(c) AFP