Le pétrole monte, les espoirs renaissent autour de l'Opep
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 48,59 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,73 dollar par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagnait 1,63 dollar à 47,32 dollars.
"Vladimir Poutine a affirmé que +geler notre production ne sera pas un problème+", rapportait Jasper Lawler, analyste de CMC Markets.
"L'Iran, l'Irak et la Russie ont tous fait des commentaires positifs sur les négociations en cours, mais ils contribuent peu à sa réalisation, et au final, la question est de savoir si l'Arabie Saoudite acceptera de porter le gros du travail", résumait-il.
L'Arabie Saoudite, premier exportateur mondial, est l'un des rares pays à s'être dores et déjà engagé à limiter sa production dans le cadre de cet accord.
Ce week-end, l'Iran a réaffirmé son support à l'accord, ce que certains analystes voient comme un signe que le rival géopolitique de l'Arabie Saoudite a trouvé un compromis acceptable par les deux camps.
"Il semble que l'Iran a accepté un accord à condition de ne pas avoir à couper dans sa production mais de simplement devoir la limiter à son niveau actuel", analysait Enrico Chiorando, analyste de Love Energy.
(c) AFP