Londres: Les cours du pétrole ont reculé vendredi en fin d'échanges européens mais conservaient une partie de leurs gains sur la semaine après plusieurs séances perturbées par un dollar en pleine forme et par les annonces à répétition de l'Opep.
Vers 17H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait
46,18 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de
31 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de décembre cédait
34 cents à
45,08 dollars.
Les cours de l'or noir ont connu une semaine volatile, touchant leur plus bas en trois mois lundi avant de s'envoler mardi, pour ensuite reculer graduellement sur la fin de la semaine.
Alors que la réunion officielle de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (
OPEP) se tiendra à la fin du mois, l'attention des investisseurs se tournait vers les négociations en cours sur l'accord du cartel pour limiter sa production et rééquilibrer le marché.
Les commentaires positifs venus de l'
OPEP et de la
Russie ont permis aux cours de s'envoler mardi, mais les marchés semblent plus sceptiques que jamais, et les annonces faites par les mêmes pays plus tard dans la semaine n'ont pas empêché les prix de redescendre, commentaient les analystes de Capital Economics.
Certains membres de l'
OPEP et d'autres pays producteurs, dont la
Russie, étaient réunis à Doha pour un sommet sur l'Energie et ont repris les négociations sur l'accord annoncé fin juin à Alger.
Mais l'absence de l'
Iran et de l'
Irak à Doha, deux grands producteurs du cartel qui refusent de limiter leur production, laissait les observateurs sceptiques.
Par ailleurs, les investisseurs optimistes sur l'accord sont découragés par la vigueur du dollar, qui profite de la perspective d'une hausse prochaine des taux d'intérêts américains, estimaient les analystes de Inenco.
La Réserve fédérale américaine pourrait profiter de la bonne santé de l'économie pour relever ses taux directeurs, ce qui renforce le dollar et pénalise les investisseurs utilisant d'autres devises pour acheter des barils.
(c) AFPCommenter Le pétrole descend, le dollar pèse sur les cours
Communauté prix du baril
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