Le pétrole monte un peu mais reste tiraillé entre Opep et dollar fort
Vers 13H00 GMT (14H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 46,70 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 21 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagnait 28 cents à 45,70 dollars.
Plusieurs responsables du cartel étaient à Doha, où ils devaient se réunir ce vendredi de manière informelle pour négocier certaines des modalités de l'accord trouvé fin septembre.
Mais l'absence d'envoyés irakiens et iraniens, deux grands producteurs qui refusent de limiter leur production, rendait les observateurs prudents.
"Les ministres de l'Energie saoudien et russe seront observés car ils se sont tous deux montrés particulièrement optimistes" en début de semaine, ce qui avait permis aux cours de décoller mardi, résumait Stephen Brennock, analyste chez PVM.
"Mais cela n'efface pas les tensions qui règnent au sein de l'Organisation. L'Iran aurait dépassé l'Arabie Saoudite comme premier fournisseur de pétrole auprès de l'Inde, ce qui pourrait renouveler la concurrence au sein du cartel", rappelait l'analyste.
La rivalité géopolitique entre l'Iran et l'Arabie Saoudite avait déjà été la cause de l'échec d'un accord similaire dans la même ville de Doha en avril dernier.
Par ailleurs, la vigueur du dollar, qui sert de monnaie de référence aux prix du baril, entravait la hausse des cours du pétrole.
(c) AFP