Le pétrole en légère hausse, entre stocks américains et accord de l'Opep
Vers 11H25 GMT (12H25 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 47,31 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 68 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de décembre gagnait 51 cents, à 46,08 dollars.
Les prix du pétrole ayant chuté depuis la mi-2014 à cause d'une surabondance de l'offre, les marchés avaient bien accueilli cette annonce, mais le manque de détails concrets a depuis provoqué un nouveau recul des cours, poussant les dirigeants de l'Organisation à multiplier les annonces encourageantes.
"Le président vénézuélien, Nicolas Maduro, a assuré être confiant qu'un accord +puissant+ serait trouvé à Vienne et le ministre russe de l'Energie, Alexandre Novak, a réaffirmé que les chances de limiter la production étaient bonnes et que son pays (qui ne fait pas partie de l'OPEP) soutiendrait de telles mesures", énuméraient les analystes de Commerzbank.
"Alors que la réunion de Vienne approche, les cours sont au même niveau qu'avant Alger. Avec Mohammed Barkindo (secrétaire général de l'OPEP) en déplacement continuel et plusieurs dirigeants de l'Organisation réunis à Doha pour un sommet sur l'énergie, les annonces sur l'avancée des négociations devraient s'enchaîner, et faire bondir les cours sur le très court terme", prévenait Olivier Jakob, de Petromatrix.
Dans ce contexte, la hausse des réserves américaines de pétrole annoncée mercredi par le Département américain de l'Energie (DoE) semblait déjà oubliée.
Les réserves de brut arrêtées au 11 novembre ont augmenté de 5,8 millions de barils, là où un consensus compilé par l'agence Bloomberg tablait sur une hausse de 1 million seulement.
(c) AFP