Le pétrole recule avec l'Opep et les stocks américains
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 46,65 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 30 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de décembre perdait 23 cents à 45,58 dollars.
"Les cours sont repartis à la baisse en début de séance alors que, selon des sources de presse, ni l'Irak ni l'Iran ne seront représentés à Doha", où se tiendra cette semaine un sommet sur l'énergie qui aurait pu être l'occasion pour le cartel de plancher sur son accord, a expliqué Michael Hewson, de CMC Markets.
L'Iran et l'Irak font partie des inconnues pesant sur l'accord de l'OPEP, alors que les deux pays demandent à être dispensés d'une limitation, ou même d'un gel, de sa production.
Mais les cours ont brièvement rebondi en cours de séance. Le ministre russe de l'Energie, Alexandre Novak, a déclaré qu'il y avait de grandes chances que l'OPEP trouve un accord lors de sa réunion du 30 novembre à Vienne, a rapporté le Financial Times.
La Russie, grand producteur mondial mais qui ne fait pas partie de l'OPEP, s'est engagée à geler sa propre production si le cartel parvenait à trouver un accord.
Par ailleurs, la publication des réserves américaines de pétrole a révélé une hausse plus forte qu'attendu.
Selon les chiffres du DoE, les réserves d'essence ont progressé de 700.000 barils, alors que les analystes compilés par Bloomberg prévoyaient une baisse de 1,1 million.
(c) AFP