USA: hausse hebdomadaire plus marquée que prévu des stocks de brut
Lors de la semaine achevée le 11 novembre, les réserves commerciales de brut ont progressé de 5,3 millions de barils à 490,3 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg ne s'attendaient qu'à une hausse d'un million.
Les chiffres officiels du DoE témoignent également d'une avancée plus marquée que l'avaient fait la veille au soir les estimations privées de la fédération professionnelle American Petroleum Institute (API), même si elles annonçaient déjà une nette hausse.
Selon les chiffres du DoE, les réserves d'essence ont avancé de 700.000 barils, alors que les analystes compilés par Bloomberg prévoyaient une baisse de 1,1 million.
Elles affichent une hausse de 3,5% par rapport à la même époque de l'année précédente et restent bien supérieures à la limite supérieure de la fourchette moyenne à cette période.
Quant aux stocks de produits distillés (gazole, fioul de chauffage, kérosène), ils ont monté de 300.000 barils, alors que les experts interrogés par Bloomberg comptaient sur un déclin de 1,75 million.
Ils s'inscrivent en hausse de 6,1% par rapport à la même époque de 2015 et restent, eux aussi, bien au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne à cette période.
- Hausse à Cushing
Les réserves de brut du terminal de Cushing (Oklahoma, Sud), très surveillées car elles servent de base à la cotation du pétrole à New York, ont avancé de 700.000 barils à 59,2 millions.
Toutes catégories confondues, les stocks américains pétroliers ont augmenté de 7,1 millions de barils.
Les raffineries américaines ont nettement accéléré la cadence, fonctionnant à 89,2% de leurs capacités contre 87,1% la semaine précédente.
Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les Etats-Unis ont consommé en moyenne 20,0 millions de bj de produits pétroliers, soit une hausse de 1,1% par rapport à la même époque de l'an dernier.
Durant la même période, la demande d'essence a reculé de 0,3% et celle de produits distillés de 1,4%, dans les deux cas sur un an.
(c) AFP