Le pétrole reprend son souffle en attendant les stocks américains
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 46,58 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 0,37 dollar par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le mois de décembre perdait 0,47 dollar à 45,34 dollars.
"Les prix du pétrole ont gagné près de 6% hier. Il s'agissait de la plus forte hausse quotidienne pour le Brent depuis la réunion des producteurs à Alger fin septembre et pour le WTI depuis avril", rappelaient les analystes chez Commerzbank.
Les membres de l'OPEP doivent se réunir à Vienne le 30 novembre pour leur prochaine réunion officielle et les spéculations vont bon train quant à la possibilité d'avoir un accord de réduction de la production.
Des informations de presse publiées mardi indiquaient que plusieurs producteurs ont fait de nouvelles propositions pour se mettre d'accord sur une limitation de l'offre.
Néanmoins, avec l'élection de Donald Trump, "le tableau est noirci par le protectionnisme américain, la possible reprise des sanctions contre l'Iran, ainsi qu'une hausse de la production américaine afin d'éviter de dépendre de la production de l'OPEP à l'avenir", notait Ipek Ozkardeskaya, analyste chez LCG.
Autre mauvaise nouvelle pour le marché, le groupe rebelle nigérian des Vengeurs du Delta, auteurs de nombreux sabotages depuis le début de l'année dans le sud pétrolier du Nigeria, a revendiqué mercredi des attaques contre des oléoducs pouvant entraîner une chute de la production de brut locale.
Selon elle, le manque d'investissement de l'industrie pétrolière pourrait entraîner un déficit d'offre sur le marché pétrolier d'ici à quelques années.
"Une hausse des stocks plus élevée que prévu a des chances d'entamer l'appétit acheteur des investisseurs", selon Ipek Ozkardeskaya.
(c) AFP