Le pétrole grimpe, nouvel élan pour l'accord de l'Opep
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 46,32 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,89 dollar par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagnait 1,97 dollar à 45,29 dollars.
Mais certains membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) s'évertuaient à persuader les marchés que l'accord annoncé par le cartel fin septembre pour limiter sa production n'était pas mort.
"Selon des informations de presse, certains pays membres auraient tenu de nouvelles négociations, ce qui serait un dernier effort pour aplanir les oppositions au sein de l'OPEP avant la réunion du 30 novembre", résumaient les analystes de PVM.
Le Qatar, l'Algérie et le Venezuela auraient ainsi affirmé soutenir l'effort de limitation de la production.
Jusqu'à présent, seule l'Arabie Saoudite, premier exportateur mondial, s'était clairement prononcée sur un plafonnement de sa production.
Les analystes restaient cependant prudents.
Parmi les entraves à la mise en place d'un accord efficace, BNP Paribas souligne entre autres les tensions entre Arabie Saoudite et Iran, et la hausse soutenue de la production des membres de l'OPEP depuis fin septembre, malgré l'annonce de l'accord.
Selon un consensus établi par l'agence Bloomberg, les stocks de brut arrêtés au 11 novembre pourraient augmenter de 1 million de barils, ceux d'essence reculer de 1,1 million de barils et ceux de produits distillés de 1,75 million de barils.
(c) AFP