Le pétrole rebondit, l'accord de l'Opep préoccupe les marchés
Vers 11H05 GMT (12H05 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 45,50 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,07 dollar par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le mois de décembre gagnait 1,18 dollar à 44,50 dollars.
Les investisseurs étaient préoccupés par l'accord de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) pour limiter sa production, annoncé en septembre dernier à Alger mais dont la matérialisation semble moins probable depuis quelques semaines.
"Des sources de l'OPEP ont rapporté à la presse que le Qatar, l'Algérie et le Venezuela soutiennent l'effort mené par les Saoudiens pour réduire la production", expliquait Enrico Chiorando, analyste chez Love Energy.
L'Arabie Saoudite, premier exportateur mondial, est l'un des rares pays à avoir chiffré l'effort de limitation que le pays est prêt à fournir pour désengorger un marché dont l'offre étouffe une demande à la croissance faible.
"Les investisseurs font bien de rester prudents. Les prix des barils ont chuté de près de 10 dollars par rapport à leurs plus hauts, alors que l'OPEP doit se réunir bientôt et que la baisse des prix devrait avoir fourni le choc nécessaire pour pousser le cartel à l'action", soulignaient les analystes de JBC.
"Nous estimons que l'OPEP annoncera une réduction de sa production, car le cartel a besoin d'une victoire politique pour justifier son existence. Cependant, nous ne pensons pas que la baisse sera suffisante pour accélérer le rééquilibrage du marché du pétrole en 2017", nuançaient les analystes de BNP Paribas.
(c) AFP