Le pétrole confirme ses pertes, l'Opep craint une surproduction
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 44,63 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 12 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de décembre cédait 18 cents à 43,23 dollars.
"La baisse est due à un cadeau de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), un rapport mensuel qui estime que la surproduction mondiale atteindra 950.000 barils par jour l'année prochaine, en se basant sur une comparaison de la production actuelle de ses membres avec des projections pour 2017", expliquaient les analystes de Commerzbank.
Face aux risques de surproduction, le cartel avait annoncé fin septembre à Alger un accord de limitation de la production de ses membres ainsi que de certains producteurs partenaires de l'OPEP.
Mais depuis, malgré de nombreuses réunions de travail, le cartel n'a pas fait d'annonces concrètes sur cet accord et ses modalités, tandis que ses membres ont continué à extraire du brut à un rythme effréné.
"L'Iran et l'Irak, qui souhaitent être exemptés, ont annoncé avoir augmenté leur production le mois dernier alors que l'Arabie Saoudite a, de son côté, pompé à des niveaux records. L'attitude des membres de l'OPEP et les dernières avancées rendent la mise en place de l'accord d'Alger de plus en plus impossible", résumaient les analystes de Saxo Banque.
(c) AFP