Inquiétudes sur l'Opep, le pétrole en nette baisse à New York
Vers 14H25 GMT, le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, perdait un dollar à 43,66 dollars sur le contrat pour décembre au New York Mercantile Exchange (Nymex).
Tirée par le Nigeria, la Libye et l'Irak, trois pays en conflit mais dont la production progresse régulièrement depuis trois mois, la production de l'OPEP à atteint le niveau record de 33,64 millions de barils par jour le mois dernier.
Les membres du cartel se sont mis formellement d'accord en septembre à Alger pour réduire leur production mais ils doivent encore procéder à la difficile répartition des quotas pays par pays pour tenter de finaliser cette décision lors de leur réunion le 30 novembre à Vienne.
L'enjeu de cette réduction a encore été mis en avant jeudi par l'Agence Internationale de l'Energie (AIE) qui a estimé qu'en son absence le marché restera excédentaire tout au long de l'année prochaine, ce qui pèsera sur les cours.
A l'approche de la réunion de Vienne, les doutes sur les chances de parvenir à un accord ne cessent de se renforcer, ce qui a fait perdre au baril tous les gains qu'il avait engrangé dans la perspective d'une réduction de l'offre.
Pour l'instant aucun pays de l'OPEP, mis à part l'Arabie et ses voisins et alliés du Golfe, n'a exprimé sa volonté d'y procéder. Au contraire, de nombreux pays veulent augmenter leur production, ont rappelé les experts de Commerzbank dans une note.
Plusieurs pays, comme l'Irak, l'Iran, la Libye et le Nigeria souhaitent en effet être exemptés d'une réduction.
(c) AFP