Le pétrole recule, l'accord de l'Opep revient sur le devant de la scène
Vers 11H05 GMT (12H05 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 45,44 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 40 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en décembre cédait 57 cents, à 44,09 dollars.
"L'Agence internationale de l'Energie (AIE) a résumé le défi de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) en affirmant jeudi dans son rapport mensuel que si le cartel ne trouve pas d'accord, les réserves de pétrole mondiales grimperaient pour la troisième année consécutive", résumait Stephen Brennock, analyste chez PVM.
L'Organisation avait annoncé fin septembre travailler sur un accord pour limiter sa production et permettre d'accélérer le rééquilibrage d'un marché plombé par une croissance de la demande en berne.
Mais depuis, les détails de l'accord et des plafonds fixés à chaque pays se font attendre et de nombreux membres du cartel ont laissé leur production augmenter.
En question notamment, les niveaux de production de la Russie, un des principaux producteurs au monde mais qui ne fait pas partie du cartel.
"Les inquiétudes des investisseurs ont été renforcées quand le ministre russe de l'Energie a laissé entendre que son pays se joindrait à l'accord, mais en gelant sa production à ses niveaux de novembre, qui devraient être particulièrement élevés", prévenait Stephen Brennock.
(c) AFP