Le pétrole recule dans un marché prudent
Vers 17H05 GMT (18H05 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 45,77 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 59 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le mois de décembre cédait 63 cents à 44,64 dollars.
Les marchés sont divisés sur les conséquences d'une présidence de Donald Trump pour le marché du pétrole, alors que ses positions pourraient à la fois soutenir l'offre et la demande d'énergie fossile, et que sa position face à l'Iran reste à clarifier.
"Il faut cependant noter que le programme de Donald Trump est truffé d'annonces mais pauvre en contenu, et il reste encore à voir s'il pourra tenir ses promesses de campagne", tempérait Michael Van Dulken, analyste chez Accendo Markets.
Par ailleurs, "L'AIE (Agence internationale de l'Energie) a averti que, si l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) ne trouvait pas d'accord pour limiter sa production, les prix allaient encore baisser", soulignait Jasper Lawler, de CMC Markets.
Dans ses prévisions de marché 2017, l'AIE estime que la production de pétrole des pays non-membres du cartel allait augmenter, ce qui pourrait renforcer le déséquilibre d'un marché dont la production augmente plus vite que la demande.
L'OPEP avait annoncé fin septembre un accord de limite de sa production, permettant aux prix du pétrole de décoller, mais l'absence d'annonces concrètes sur les plafonds fixés à chaque pays a peu à peu découragé les investisseurs, et les prix évoluent désormais au même niveau qu'avant l'accord.
Ils prévoyaient cependant que la hausse de la production en Libye et au Nigeria limite la baisse globale de la production du cartel.
(c) AFP