Le pétrole ouvre en baisse à New York, inquiétudes sur la surabondance de l'offre
Vers 14H25 GMT, le baril du baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut reculait de 77 cents à 44,50 dollars sur le contrat pour décembre au New York Mercantile Exchange (Nymex).
Mercredi, avec l'élection nous avons en quelques sorte négligé le rapport du département de l'Energie (DoE) et nous aujourd'hui nous occupons de cela, a indiqué Carl Larry de Frost and Sullivan.
La cadence des raffineries est plutôt élevée, les importations sont en baisse et pourtant l'offre continue d'augmenter, a relevé Carl Larry. Nous commençons à nous inquiéter de ce que nous allons faire avec toute cette offre.
A plus long terme et à l'échelle du monde, les nouvelles ne sont guère plus réjouissantes pour les cours.
Les producteurs, qu'ils appartiennent ou non à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), ont ouvert à fond les robinets en octobre: l'offre mondiale de pétrole a augmenté de 800.000 barils par jour sur un mois comme sur un an a indiqué l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Face à cette offre abondante seule l'application de l'accord de réduction de la production de l'OPEP parait susceptible de mettre un terme au déséquilibre du marché qui plombe les cours depuis 2014.
Les membres du cartel doivent se retrouver le 30 novembre à Vienne à ce sujet et auront la lourde tache de se mettre d'accord sur une répartition des quotas de production.
Aux Etats-Unis, Donald Trump devrait probablement autoriser plus de forages pétroliers, a jugé James Williams de WTRG dans une note.
Enfin, les investisseurs se demandent quelle sera l'attitude du président élu mardi envers l'Iran après ses nombreuses critiques sur l'accord sur le nucléaire iranien qui avait permis la levée des sanctions internationales et le retour en force de ce pays sur le marché du pétrole.
(c) AFP