USA: hausse hebdomadaire un peu plus forte que prévu des stocks de brut
Lors de la semaine achevée le 4 novembre, les réserves commerciales de brut ont progressé de 2,4 millions de barils à 485 millions de barils, alors que les experts interrogés mardi par l'agence Bloomberg ne tablaient que sur une hausse de 1,5 million de barils.
Les chiffres officiels du DoE sont toutefois moins marqués que les estimations de la fédération privée American Petroleum Institute (API) qui avait fait état mardi soir d'un bond plus important des stocks de brut.
En revanche, les réserves d'essence ont décliné de 2,8 millions de barils, les analystes compilés par Bloomberg ne prévoyant qu'une baisse de 1,75 million de barils.
Elles sont tout de même en hausse de 3,6% par rapport à la même époque de l'an dernier et restent bien au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne à cette période.
Quant aux stocks de produits distillés, (gazole, fioul de chauffage, kérosène), ils ont reculé de 1,9 million de barils, soit presque autant que le déclin de 2 millions de barils que prévoyaient les experts interrogés par Bloomberg.
Par rapport à la même époque de 2015, ils sont en hausse de 5,3% et restent, comme ceux d'essence, bien au-dessus de la moyenne à cette période.
- Production en hausse
La production américaine a poursuivi son rebond en montant de 170.000 barils par jour (b/j) à 8,692 millions de barils par jour (mbj).
Très surveillées par les investisseurs, les réserves de brut du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, Sud), qui sert de base au prix du pétrole échangé à New York, sont restées stables à 58,5 millions de barils.
Toutes catégories confondues, les stocks américains pétroliers ont baissé de 7,0 millions de barils.
Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les Etats-Unis ont consommé en moyenne 20,1 mbj de produits pétroliers, soit une hausse de 1,5% par rapport à la même époque de l'an dernier.
Durant la même période, la demande d'essence a baissé de 2,1% mais celle de produits distillés a monté de 1,0%, dans les deux cas sur un an.
Le marché du pétrole est fortement marqué mercredi par les incertitudes entourant l'élection inattendue de Donald Trump à la présidence américaine.
(c) AFP