Le pétrole ouvre en légère baisse à New York, incertitudes sur une présidence Trump
Vers 14H20 GMT, le baril du baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut reculait de 13 cents à 44,85 dollars sur le contrat pour décembre au New York Mercantile Exchange (Nymex).
Nous avons eu de la volatilité au cours de la nuit liée aux résultats de l'élection présidentielle et nous avons vu le brut reculer fortement mais le marché revenait en partie sur ses pertes, a estimé Matt Smith de ClipperData.
Face aux incertitudes générées par ce résultat surprise, les investisseurs s'étaient alors délestés de leurs actifs jugés plus risqués tels le pétrole.
Quelques heures plus tard, les investisseurs peinaient encore à imaginer quelles conséquences pourraient avoir une présidence Trump sur le marché de l'or noir.
Je ne peux pas vous dire où sera le pétrole à moyen terme, a reconnu Carl Larry de Frost & Sullivan dans une note, s'interrogeant notamment sur les futures relations des Etats-Unis avec les importants pays producteurs du Moyen-Orient.
Il reste à voir si un Donald Trump président des Etats-Unis révoquera l'accord sur le nucléaire avec l'Iran, qu'il a tellement critiqué. Si c'est le cas, les prix du pétrole augmenteront probablement, se demandaient les experts de Commerzbank dans une note.
A l'inverse et sur le plan américain, Donald Trump a promis d'assouplir les régulations sur l'extraction ou la construction de d'infrastructures énergétiques a noté Alexandre Andlauer de Alpha Value, ce qui pourrait contribuer à relancer la production américaine.
Selon un consensus établi par l'agence Bloomberg, les stocks de brut pourraient augmenter de 1,5 million de barils, après leur hausse record de 14,4 millions de barils la semaine dernière.
(c) AFP