Le pétrole sans direction forte après l'élection de Donald Trump
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 46,41 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 37 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de décembre gagnait 26 cents à 45,24 dollars.
Mais les pertes ont été effacées en séance, alors que les investisseurs peinent à imaginer ce que sera la présidence de Donald Trump.
"Il nous paraît difficile de juger des conséquences d'une présidence Trump sur le marché de l'énergie de façon concrète, et il faudra plusieurs mois pour faire des prédictions sur le long terme", estimaient les analystes de JBC Energy.
Les promesses de campagne du futur président de déréguler le secteur énergétique ainsi que de revenir sur les accords avec l'Iran restaient ainsi à être précisées pour juger de leur impact sur le marché.
Par ailleurs, de nombreux éléments propres au marché du pétrole restaient prédominants dans les analyses, notamment les difficultés de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) à trouver un accord pour limiter sa production.
"La dernière réunion à Vienne (fin octobre, NDLR) a vu plusieurs pays se désengager d'une baisse mondiale de la production", soulignait Hussein Sayed, analyste chez FXTM.
Enfin, les réserves américaines de brut au 4 novembre auraient augmenté de 4,4 millions de barils, selon les données de l'institut professionnel American Petroleum Institute (API).
Selon un consensus établi par l'agence Bloomberg, les stocks de brut pourraient augmenter de 1,5 million de barils, après leur hausse record de 14,4 millions de barils la semaine dernière.
(c) AFP