Le pétrole respire dans la dernière ligne droite des élections américaines
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 46 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 15 cents par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de décembre descendait de 3 cents à 44,86 dollars.
Les marchés paraissaient miser sur une victoire de Hillary Clinton, candidate dont la politique attendue dans la continuité rassure les investisseurs, à l'inverse de l'imprévisible Donald Trump.
"Le pétrole semble évoluer en accord avec le marché actions, et ne pas être énormément affecté par la hausse du dollar" qui entraîne d'habitude une baisse du pouvoir d'achat des investisseurs utilisant d'autres devises, notait Jasper Lawler, analyste de CMC Markets.
Après le scrutin qui donne le la à tous les marchés depuis plusieurs semaines, les investisseurs pétroliers se pencheront par ailleurs mercredi sur le rapport des réserves américaines qui sera pûblié par le département américain de l'Energie (DoE).
Selon un consensus établi par l'agence Bloomberg, les stocks de brut arrêtés au 4 novembre pourraient augmenter de 1,5 million de barils, après leur hausse record de 14,4 millions de barils la semaine dernière.
Les réserves d'essence sont attendues en retrait de 1,75 million de barils et celles de produits distillés en baisse de 2 millions de barils.
(c) AFP