Le pétrole grimpe, la présidentielle américaine s'invite sur le marché
Vers 11H05 GMT (12H05 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 46,12 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 54 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en décembre gagnait 66 cents à 44,73 dollars.
"Les investisseurs s'étaient délestés de leurs actifs les plus risqués, alors que la probabilité d'une défaite de Hillary Clinton face à Donald Trump paraissait plus probable", commentait Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.
Les marchés craignent en effet qu'une présidence du candidat républicain entraîne une forte instabilité sur les marchés, tandis que la Démocrate proposerait sans doute une politique économique dans la continuité de celle actuellement pratiquée aux Etats-Unis.
"Ce matin, les cours sont remontés alors que le marché reprend confiance, car le FBI a annoncé qu'une enquête sur les e-mail de la candidate démocrate n'était pas nécessaire", ajoutait l'analyste.
Cependant, les incertitudes entourant l'accord de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) sur un gel de leur production, qui avait contribué à la baisse de la semaine dernière, n'étaient pas dissipées.
"Il est normal de rester sceptique sur la capacité de l'OPEP à concrétiser son accord annoncé fin septembre à Alger, mais il faut rester prudent, et nous ne serions pas à l'aise en pariant sur une baisse alors que les prix sont déjà très bas", tempéraient les analystes de Morgan Stanley.
(c) AFP