Le pétrole rebondit après quatre séances de repli
Vers 11H15 GMT (12H15 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 47,34 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 48 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de décembre gagnait 43 cents à 45,77 dollars.
Des observateurs relativisaient la hausse des réserves américaines pour la semaine achevée le 30 octobre.
"La hausse record de 14,4 millions de barils des stocks de brut a surpris tout le monde, tout comme la baisse des réserves de 14,5 millions de barils pour la semaine du 2 septembre avait pris les marchés de court", commentait Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix, soulignant qu'après ces deux mouvements historiques, les stocks américains étaient à peu près à leur niveau de début septembre.
"Cette hausse record des réserves pourrait servir de signal d'alarme pour les pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) qui ne veulent pas jouer le jeu du gel de la production", estimait par ailleurs l'analyste.
Plusieurs membres du cartel se sont éloignés de l'accord, trouvé à Alger fin septembre, qui prévoyait une limitation de la production d'or noir afin de permettre aux marchés de se rééquilibrer.
Alors que l'Arabie Saoudite a affirmé être prête à limiter sa production, l'Irak a demandé à être exempté de mesures similaires pour pouvoir utiliser les revenus du pétrole pour lutter contre l'Etat Islamique.
L'OPEP devrait se réunir à nouveau fin novembre pour sa réunion officielle à Vienne, où les détails de l'accord sont attendus.
(c) AFP